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Claude DEBUSSY (1862-1918)

CLAUDE DEBUSSY (1862 – 1918)

– Prélude
– Arabesque n°1
– Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir
– Docteur Gradus ad parnasum
– Le petit nègre
– Pagodes
– Prélude à l’après-midi d’un faune pour piano à 4 mains
– Jardins sous la pluie
– Petite suite pour piano à 4 mains
– Pour invoquer Pan

Coralie Karpus & Agnès Postec / Piano

avec la participation de Pier Paolo Dean, Romane Launay,
Marc Bounmy Pravond

Il y a cent ans, le 25 mars 1918, Claude Debussy mourait à Paris emporté par un cancer à l’âge de 55 ans.

En posant en 1894 avec Prélude à l’après-midi d’un faune le premier jalon de la musique moderne, Debussy place d’emblée son œuvre sous le sceau de l’avant-garde musicale. Il est brièvement wagnérien en 1889, puis anticonformiste le reste de sa vie, en rejetant tous les académismes esthétiques. Avec La Mer, il renouvelle la forme symphonique ; avec Jeux, il inscrit la musique pour ballet dans un modernisme prophétique ; avec Pelléas et Mélisande, l’opéra français sort des ornières de la tradition du drame lyrique, tandis qu’il confère à la musique de chambre, avec son quatuor à cordes et son trio, des accents impressionnistes inspirés. Une part importante de son œuvre est pour piano (la plus vaste de la musique française avec celle de Gabriel Fauré) et utilise une palette sonore particulièrement riche et évocatrice. Claude Debussy laisse l’image d’un créateur original et profond d’une musique où souffle le vent de la liberté. Son impact sera décisif dans l’histoire de la musique, il incarne à ce titre la véritable révolution musicale du vingtième siècle.

 

Bien que Debussy fit partie des originaux de la musique, il ne trouva que lentement la voix de sa personne la plus intime, comme beaucoup d’autres compositeurs. Ceci est particulièrement vrai de sa musique pour piano dans laquelle une variété d’influences se trouvent d’abord modifiées et transformées par un mélange enjoué d’archaïsme et d’évanescence (la nostalgie éprouvée pour un passé contemplé au travers des brumes rosées du temps) avant de faire place à quelque chose de non moins éphémère mais, somme toute, de plus personnel, complexe et caractéristique. Ses premières compositions pour l’instrument datent de 1880. A partir de 1903, le piano devint l’instrument de prédilection de Debussy.

 

PROGRAMME

 

Prélude (extrait de la suite Pour le piano)

Pour le piano (L.95), est une suite pour piano de composée par Debussy entre 1894 et 1896. Avec cette suite, Debussy « se détourne définitivement du post-romantisme germanisant, pour se rapprocher des grands maîtres du xviiie siècle. Le Prélude est une pièce vigoureuse et puissante.

 

Le petit nègre

Courte pièce composée  en 1909. Le but de la composition était d’écrire une belle œuvre pouvant également être jouée par des enfants. La pièce commence par un thème «jazzy» syncopé, clairement greffé sur de la musique ragtime

 

Docteur Gradus ad Parnassum (extrait de Children’s corner)

Un Gradus ad Parnassum (locution latine signifiant « Montée au Parnasse »), est un ouvrage pédagogique concernant la littérature, la musique, ou les arts en général. Le mont Parnasse est la demeure, dans la mythologie grecque, des neuf Muses, déesses des Arts. Le terme fut ensuite appliqué à la musique : Joseh Fux publia un Gradus en 1725, véritable traité pédagogique de l’art du contrepoint. Cet ouvrage eut un énorme succès, et servit à la formation musicale de Mozart et Haydn.

D’autres séries d’exercices musicaux reçurent ce titre, par exemple pour le piano par Muzio Clementi. Debussy parodia ce type de recueil en intitulant Doctor Gradus ad Parnassum (allusion à Clementi), la première pièce de sa suite pour piano Children’s corner.

 

Pagodes (extrait des Estampes)

Pagodes est en quelque sorte la conséquence la plus évidente du choc laissé à Debussy par l’écoute des orchestres javanais et balinais lors de l’exposition universelle de 1889. Une découverte qui nourrit en même temps son imagination et son inspiration, lui ouvrant la porte à tout un univers musical étranger à la logique et aux règles de la musique occidentale. Ainsi Debussy s’appuie avant tout à une recherche d’atmosphère extrême-orientale.

 

Pour invoquer Pan, dieu du vent de l’été Pan (extrait des épigraphes antiques)

Pour invoquer Pan, dieu du vent d’été, « dans le style d’une pastorale », ouvre le recueil des Épigraphes antiques sur une mélodie évoquant Pan jouant de sa flûte. Cette mélodie, composée de seulement cinq sons, évoque la syrinx (appelée également… flûte de Pan !) que les Grecs considéraient comme un instrument de berger.

 

Prélude à l’après midi d’un Faune (Transcription pour piano à 4 mains de M. Ravel)

Debussy écrit pour son œuvre composée en 1894 dans le programme imprimé : « La musique de ce Prélude est une illustration très libre du beau poème de Stéphane Mallarmé. Elle ne prétend nullement à une synthèse de celui-ci. Ce sont plutôt des décors successifs à travers lesquels se meuvent les désirs et les rêves d’un faune dans la chaleur de cet après-midi. Puis, las de poursuivre la fuite peureuse des nymphes et des naïades, il se laisse aller au soleil enivrant, rempli de songes enfin réalisés, de possession totale dans l’universelle nature. »

Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir (extrait des Préludes Livre I)

Ce célèbre vers de Baudelaire qui tient lieu de titre à cette pièce a inspiré Debussy. On y respire une atmosphère voluptueuse et un peu entêtante, comme certaines odeurs d’herbe ou de chèvrefeuille, avec cette tournure harmonique d’une si étrange couleur qui parcourt le morceau.

 

Jardins sous la pluie (extrait des Estampes)

Tirée comme Pagodes des Estampes, Debussy, Loin de ses pérégrinations exotiques, revient avec Jardins sous la pluie vers des contrées plus familières et mélancoliques, la France et Paris, comme le laissent entendre les mélodies qui parcourent l’œuvre. Ainsi la pièce est composée de deux comptines populaires, Dodo, l’enfant do et Nous n’irons plus au bois, thèmes mêlés aux notes transposant les gouttes de pluies et les chants des oiseaux.

 

Première Arabesque

Le titre Arabesques est une référence évidente aux débats concernant l’expressivité de la musique : depuis Kant (voir vol. I, p. 179-183), l’arabesque représente l’image d’une forme libre en mouvement, sans autre signification qu’elle-même. Debussy a employé une fois le terme «arabesque» pour décrire un mouvement d’un concerto pour violon de Bach, en parlant du «principe de “l’ornement” qui est la base de tous les modes d’art».

 

Petite Suite pour piano à 4 mains

Cette partition écrite en 1889, qui, selon les mots de Debussy, « ne cherche humblement qu’à faire plaisir » obtint un succès immédiat qui ne s’est jamais démenti. Elle est constituée de quatre pièces brèves formant une sorte de suite chorégraphique. Le premier mouvement En bateau est une douce et ondoyante barcarolle. Le cortège qui constitue le deuxième mouvement d’une élégance un peu apprêtée prend tout son éclat dans sa conclusion. Le troisième mouvement est un Menuet. Sans doute le plus subtil et le plus raffiné des quatre morceaux, il se termine discrètement sur la pointe des pieds…Le joyeux Ballet conclusif est une sorte de bourrée qui encadre un thème de valse populaire, musique admirablement dansante et légère dont Chabrier eut fait ses délices !

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