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De Paris à Bucarest

Pierre Génisson (clarinette)
Dana Ciocarlie (piano)

Dana Ciocarlie et Pierre Génisson nous embarquent dans ce voyage musical aux confins de l’Europe. Musiques savantes ou traditionnelles, un retour aux racines culturelles

Claude DEBUSSY (1862 – 1918)

Rhapsodie pour clarinette

Robert SCHUMANN (1810 – 1856)

Pièces dans le style populaire.

Bela BARTOK (1881 – 1945)

Chants de Noël

Georges ENESCO (1881 – 1955)

Rhapsodie roumaine n°1

Musiques traditionnelles bulgares et klezmer

Claude Debussy (1862 – 1918)

Rhapsodie pour clarinette et piano en si b majeur

La Rhapsodie pour clarinette et piano fut écrite en 1910 comme morceau de concours pour le Conservatoire de Paris. En 1909 Gabriel Fauré alors directeur du Conservatoire de paris passe commande à Debussy pour une œuvre à donner au concours de fin d’année de la classe de clarinette. Debussy s’exécute et compose alors cette Rhapsodie qu’il dédie à Prospère Mimart professeur de clarinette.

Debussy contacte alors son éditeur Durand en ces termes : « Dimanche plaignez moi (…) j’entendrai onze fois la Rhapsodie pour clarinette en si bémol ; je vous raconterai cela si je suis encore en vie ». L’engouement suscité à l’écoute de la pièce rassurera très vite Debussy sur la grande qualité de cette œuvre. Prospère Mimart créera l’œuvre réorchestrée par Debussy lui-même pour clarinette et orchestre en 1911 à la salle Gaveau. De forme libre (d’où son titre) et contrastée la rhapsodie permet l’exploration des très larges possibilités sonores de la clarinette, de la douceur presque irréelle au mordant ironique.

Robert Schumann (1810-1856)

« Cinq pièces dans le ton populaire » pour violoncelle et piano opus 102

Ce cycle fut composé en avril 1849, à la veille des barricades de Dresde où Richard Wagner devait s’illustrer, alors que Schumann, retiré à la campagne, s’absorbait dans son travail ; il acheva les quatre premiers morceaux le 15, et le cinquième le 17 avril. L’année suivante lors d’un séjour à Leipzig, Clara joua cet œuvre pour l’anniversaire de son époux, le 8 juin, avec le dédicataire, le violoncelliste Andreas Grabau. Elle se déclara enchantée par la fraîcheur et l’originalité de cette œuvre. Ce sont surtout des rythmes de danses stylisées qui apportent la touche folklorique souhaitée. Ces cinq pièces sont successivement : « Vanitas Vanitatum ». Mit Humor (Avec humour), Langsam (lentement), Nicht schnell, mit viel Ton zu spielen (pas vite, à jouer avec beaucoup de sonorité), Nicht zu rasch (pas trop vite) et Stark und markirt (fort et marqué).

En musicien de grand talent, Enesco absorba naturellement la musique folklorique de sa Roumanie rurale. Du premier opus officiel d’Enesco — le Poème roumain de 1897 — à son avant-dernière partition, l’Ouverture roumaine de 1948, nous trouvons plusieurs œuvres nationalistes utilisant des aspects de la musique folklorique roumaine: en partie modale et en partie pentatonique avec des airs richement ornés en provenance de l’orient. Enesco composa en 1901 deux Rhapsodies roumaines qui devinrent ses œuvres les plus célèbres. Elles furent créées au même concert en février 1903 sous la direction du compositeur qui en réalisa une transcription pour piano peu après.

A son retour en Roumaine en 1898, après ses années d’études à Paris, Enesco fut frappé par les violonistes au « style tzigane » entendus dans les hôtels, restaurants, clubs et cafés de Bucarest. Certains des plus admirés de ces musiciens faisaient preuve d’une virtuosité incroyable et Enesco conçut l’idée de mettre dans un habit symphonique les formes rhapsodiques de ces thèmes folkloriques.

La première Rhapsodie roumaine commence par une section évoquant le style d’improvisation des musiciens folkloriques.  Enesco nous présente ensuite une succession de scènes festives de la vie rurale, aboutissant à une imitation du chant de l’alouette (ciocarlie), rappelant que les musiciens populaires roumains excellent dans l’art de reproduire ces sons.

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