Th. Lachaize et J.-Ph. Guillo / Rencontre jazz – classique
Du 30 jan au 2 fév.
Du 30 jan au 2 fév.
Le Banquet Céleste est un ensemble de musique ancienne qui réunit une équipe fidèle de solistes vocaux et instrumentaux autour de la personnalité musicale de Damien Guillon.
Depuis sa création en 2009, Le Banquet Céleste rassemble des musiciens solistes rompus aux styles des répertoires abordés privilégiant un travail exigeant sur le répertoire baroque. Fort de ces principes, Le Banquet Céleste séduit les publics prestigieux parmi ceux de la Salle Gaveau à Paris, du Concertgebouw de Brugge, et participe à de nombreux Festivals : Arques-la-Bataille, Arts Renaissants (Toulouse), Festival de musique ancienne de Froville, Saint-Michel-en-Thiérache, Festival de Sablé, Festival de Saintes, Festival d’Ambronay, Festival International de musique baroque de Beaune, Oudemusiek d’Utrecht, Valetta Festival (Malte), Dortmund Klangvokal Festival mais aussi à Montréal, Salle Bourgie, en Chine à Pékin et Wuhan, dans des programmes consacrés à John Dowland, Henri Purcell, Philippe Heinrich Erlebach, Antonio Vivaldi, Girolamo Frescobaldi, Giovanni Girolamo Karpsberger, Giovanni Battista Pergolesi, Antonio Caldara ou Johann Sebastian Bach.
Le premier disque de l’ensemble consacré aux Cantates BWV 170 et 35 pour Alto solo de J.S Bach enregistré avec Grand Orgue, est paru chez Zig-Zag Territoires en 2012. Il a été largement salué par la critique et récompensé par Telerama, Diapason ou Classica. « Bach & l’Italie » est récompensé de ffff de Télérama, enregistré avec Céline Scheen ce disque Glossa rassemble le Nisi Dominus de Vivaldi et le Psaume 51 Tilge, Höchster meine Sünden de Bach composé d’après le Stabat Mater de Pergolesi. En février 2018, paraît pour le label glossa, un disque sous-titré « Affetti Amorosi » consacré aux Arie musicali de G. Frescobaldi.
Parmi les projets récents et à venir du Banquet Céleste, on peut citer un programme de Cantates de Noël et La Passion selon St Jean de J.S Bach, Maddalena ai Piedi di Cristo de A. Caldara, un programme d’Odes et Welcome songs de H. Purcell ainsi qu’une version scénique de l’Opéra Acis and Galatea de G.F Haendel dans une mise en scène d’Anne-Laure Liégeois.
Ensemble en résidence à l’Opéra de Rennes depuis 2016, Le Banquet Céleste reçoit l’aide du Ministère de la Culture (DRAC Bretagne) et du Conseil Régional de Bretagne.
Le Banquet Céleste bénéficie soutien de la Fondation Orange, de la Caisse des dépôts, Grand Mécène et du Mécénat Musical Société Générale, Mécène principal de l’ensemble.
Damien Guillon débute son apprentissage musical à la Maîtrise de Bretagne dirigée par Jean-Michel Noël. Il poursuit sa formation au sein de la Maîtrise du Centre de Musique Baroque de Versailles, dirigée par Olivier Schneebeli. Il y perfectionne sa technique vocale et approfondit ses recherches sur l’interprétation de la musique ancienne auprès de professeurs reconnus tels Howard Crook, Jérôme Corréas, Alain Buet, Noëlle Barker. En 2004, il est admis au sein de la Schola Cantorum Basiliensis pour y suivre l’enseignement du contre-ténor Andreas Scholl.
Parallèlement à sa pratique vocale, Damien Guillon étudie l’orgue et le clavecin, et obtient les Premiers prix de basse continue et de clavecin au Conservatoire de Boulogne-Billancourt.
Ses qualités vocales et musicales lui valent d’être régulièrement invité à se produire sous la direction de chefs aussi renommés que William Christie, Jérôme Corréas, Vincent Dumestre, Bernard Labadie, Jean-Claude Malgoire, Hervé Niquet, Philippe Pierlot, Christophe Rousset, Jordi Savall, Masaaki Suzuki, Hans-Christoph Rademann, François-Xavier Roth et Philippe Herreweghe avec qui il mène une étroite et intense collaboration musicale.
Il parcourt ainsi un vaste répertoire, des Songs de la Renaissance anglaise aux grands oratorios et opéras de la période baroque : Passion selon Saint Jean, Messe en si mineur, Messes luthériennes, Oratorio de Noël, Cantates pour alto solo de J.S Bach, Messie de G.F Händel, King Arthur et Didon et Énée de H.Purcell.
Il a pris part à plusieurs productions scéniques parmi lesquelles on peut citer Athalia de G.F Händel sous la direction de Paul McCreesh à Ambronay, Teseo du même G.F Händel à l’Opéra de Nice et au Festival de Beaune, Il Ritorno d’Ulisse de C.Monteverdi au Théâtre de La Monnaie de Bruxelles et Giulio Cesare (Tolomeo) au Théatre de Caen ou Il Sant’Alessio de Landi avec William Christie et Les Arts Florissants.
Damien Guillon s’est produit au Carnegie Hall de New-York avec Les Violons du Roy et Bernard Labadie qu’il retrouve à Miami avec le New World Symphony ; au Tokyo City Opera Hall, ainsi qu’à Kobe avec le Bach Collegium Japan et Masaaki Suzuki ; en France et en Chine (Pékin et Wuhan) avec le Banquet Céleste, au Canada, aux Etats Unis (Carnegie Hall, Alice Tully Hall), en Europe avec Le Collegium Vocale Gent et Philippe Herreweghe qu’il retrouve avec l’orchestre du Gewandhaus de Leipzig ou le prestigieux orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam etc., à Barcelone et au Château de Versailles sous la direction de Jordi Savall ; au Festival de Herne sous la direction d’Ottavio Dantone, etc. Avec Raphaël Pichon et son ensemble Pygmalion, il enregistre Köthener Trauermusik, disque pour lequel ils reçoivent une Victoire de la musique pour le meilleur enregistrement de l’année. Et participe à une tournée de la Passion selon Saint-Matthieu de J.S Bach.
Outre son activité de chanteur, Damien Guillon, reconnu comme chef d’orchestre, est invité à diriger La Maddalena ai piedi di Cristo de A.Caldara avec l’ensemble Les Musiciens du Paradis, le Magnificat de J.S Bach avec l’ensemble Café Zimmermann et le Choeur de chambre de Rouen, ainsi que le Collegium Vocale Gent au Festival de Saintes dans un programme de cantates de J.S Bach à l’invitation de Philippe Herreweghe ou encore Acis et Galatea de Handel en version scénique au Centre Lyrique d’Auvergne, à l’Opéra d’Avignon, et au Festival de La Chaise Dieu ainsi que des concerts à l’Opéra de Rennes et au Festival de Beaune.
En 2009, il fonde Le Banquet Céleste, ensemble avec lequel il effectue un travail minutieux sur le répertoire baroque, fédérant autour de sa personnalité une équipe de solistes vocaux et instrumentaux de grand talent. Au sein d’une discographie déjà riche pour Harmonia Mundi, Virgin Classics, Alpha, K 617 ou Ricercar, citons les dernières collaborations avec Zig-Zag Territoires pour un récital consacré à John Dowland aux côtés du luthiste Eric Bellocq, recevant notamment le Prix Alfred Deller de l’Académie du Disque Lyrique, suivi d’un disque remarqué des Cantates pour Alto solo de J.S Bach. En février 2016 parait chez Glossa, un nouvel enregistrement du Nisi Dominus de Vivaldi et du Psaume 51 de J.S Bach avec Le Banquet Céleste.
Céline Scheen, soprano
Grâce au soutien de la fondation Nancy Philippart, Céline Scheen a complété sa formation à la Guildhall School of Music and Drama de Londres auprès de Vera Rosza.
Céline Scheen chante dans les plus grands festivals et les plus grandes salles, sous la direction de Ivor Bolton, Reinhard Goebel, René Jacobs, Louis Langrée, Andrea Marcon, Philippe Pierlot, Philippe Herreweghe, Andrea Marcon, Vaclav Luks, Raphaël Pichon, François-Xavier Roth, Christophe Rousset, Jordi Savall, Skip Sempé, Jean Tubery, Leonardo Garcia Alarcon… A l’opéra, elle est Zerlina dans Don Giovanni(G. Corbiau); le Coryphée dans Alceste de Gluck (La Monnaie, I.Bolton/B.Wilson); Atilia dans Eliogaballo de Cavalli (La Monnaie, Festival d’Insbruck, Jacobs/Boussart); Papagena dans La Flûte enchantée de Mozart (La Monnaie, Caen, Lille, New-York, R.Jacobs/W.Kentridge et Toulouse, C.P.Flor/N.Joël), L’Amour et Clarine dans Platée de Rameau (Opéra du Rhin, C.Rousset/M.Clément), La Musica et Euridice dans L’Orfeo de Monteverdi (Crémone, A.Marcon)… Elle est Vénus dans Venus & Adonis de John Blow dans une nouvelle production de Louise Moaty au Théâtre de Caen, Grand Théâtre du Luxembourg, Opéra de Nantes-Angers, Opéra de Lille, Opéra Comique à Paris et la MC2 de Grenoble.
Elle a enregistré la Musique du film « Le Roi danse » (DG) avec Musica Antiqua Köln et Reinhard Goebel, elle collabore avec Paolo Pandolfo pour un disque d’improvisations (Diapason d’or), « Barbara Strozzi » avec La Cappella Mediterranea et Leonardo Garcia Allarcon (Ambronay), « Amarante » (Flora) avec Philippe Pierlot et Eduardo Eguez ainsi que Bellérophon de Lully avec Les Talens Lyriques et Christophe Rousset, les Cantates profanes italiennes de J.S. Bach avec Leonardo Garcia Alarcon, Les Vêpres de Monteverdi avec le Ricercar consort et Philippe Pierlot, la Messe en si Mineur de Bach avec Jordi Savall.
Céline Scheen mène une collaboration privilégiée avec Le Banquet Céleste dirigé par Damien guillon avec notamment deux disques pour le label Glossa : Psaume 51 BWV 1083 de Bach (2016) ainsi que Affetti amorosi consacré à G. Frescobaldi (2018).
Fidèle partenaire de Christina Pluhar, elle donne avec l’Arpeggiata, entres autres, un programme de récital de Purcell, “Music for a while“ mis en espace ainsi qu’une série de concerts en Europe, aux Etats-Unis et en Asie avec „Teatro d’Amore“, „Mediterraneo“ ou encore „Handel goes wild“ en compagnie de Philippe Jaroussky avec qui elle enregistre „ Himmelsmusik“.
Thomas Hobbs
Tenor
Thomas Hobbs est l’un des ténors baroques marquants de sa génération. Se produisant régulièrement en Europe, Canada et en Amérique du Nord comme soliste dans des œuvres clés des xvie, xviie et xviiie siècles, Hobbs travaille fréquemment avec, entre autres, Philippe Herreweghe et son célèbre ensemble Collegium Vocale Gent, la Netherlands Bach Society et Gli Angeli Genève.
Parmi les temps forts de sa saison 2019-2020, figurent des nombreuses représentations de cantates de Bach avec Gli Angeli Geneva, Netherlands Bach Society, LaBarocca Orchestra à Milan et à Turin et avec Le Banquet Céleste, Messie de Handel avec Early Music Vancouver, Sinfonietta Riga et Tafelmusik Toronto, RIAS Kammerchor et Akademie für Alte Musik Berlin, évangéliste dans la Passion selon St Matthhieu avec Netherlands Bach Society, Vêpres Vénitiennes de Vivaldi avec Kammerchor Stuttgart et divers projets avec Collegium Vocale Gent sous la direction de Philippe Herreweghe et avec Gli Angeli Geneve sous la direction de Stephan McLeod.
Né à Exeter, Thomas Hobbs a étudié au Royal College of Music sous la tutelle de Neil Mackie et à la Royal Academy of Music sous Ryland Davies. Parmi les temps forts du passé, citons Damon Acis et Galatea avec le Dunedin Consort, les cantates de Bach avec De Nederlandse Bachverenigning et l’Ensemble Pygmalion, l’Oratorio de Noël de Bach avec le Tonkünstler-Orchester Niederösterreich, le Tonhalle Orchester Zürich et Le Concert Lorrain.
Parmi les rôles lyriques de Hobbs, mentionnons un Telemachus dans The Return of Ulysses, acclamé par la critique, dans une nouvelle production pour le English National Opera dirigée par Jonathan Cohen, Apollo et un berger dans l’Orfeo de Monteverdi, avec Richard Egarr et le rôle-titre dans Albert Herring et Ferrando dans Così fan tutte.
La discographie de Hobbs ne cesse de s’agrandir : de Bach, la Messe en si mineur avec CVG et Dunedin Consort, des Motets, cantates de Leipzig et Oratorio de Noël avec CVG, Oratorio de Noël avec Dunedin Consort, Acis et Galatea et Esther de Haendel avec le Dunedin Consort et la Messe en do de Beethoven avec le Stuttgart Kammerchor. Ses enregistrements d’hymnes de Haendel chez Chandos avec Stephen Layton et l’Orchestre du Siècle des Lumières et du Requiem de Mozart avec John Butt et le Dunedin Consort ont été unanimement salués, ce dernier ayant reçu le prix Gramophone 2014 du meilleur enregistrement choral. Plus récemment, il a sorti un CD consacré à Bach avec Herreweghe et le Collegium Vocale Gent : Sonn und Child sous le label PHI.
Benoît Arnould
Baryton
Benoit Arnould étudie le chant auprès de Christiane Stutzmann au conservatoire de Nancy, où il obtient en 2007 une médaille d’or et un premier prix de perfectionnement en chant lyrique.
La même année, il est nommé « Révélation Lyrique Classique » de l’Adami.
Il débute sa carrière en Suisse, sous la direction de Michael Radulescu, et fait ses premières incursions dans l’opéra avec Hervé Niquet et le Concert Spirituel dans Médée de Charpentier et Proserpine de Lully. Son répertoire de musique sacrée et d’oratorio s’étend du Christ et des airs des Passions de J.-S. Bach, au Lucifer de la Resurrezione de Haendel, en passant par les Messes et le Requiem de Mozart.
Attaché au répertoire sacré germanique, il se distingue en incarnant Jesus dans La Passion selon St Jean avec Le Banquet Céleste dirigé par Damien Guillon, ou encore dans La Passion selon St Matthieu avec Gli Angeli et d’autres projets avec La Chapelle Rhenane (B. Haller).
Il chante sous la direction de Giovanni Antonini, Leonardo Garcia Alarcòn, Philippe Herreweghe, Ton Koopman, Vaclav Luks , Christophe Rousset, Marc Minkowski, Peter Neumann, Hervé Niquet, Raphaël Pichon, Daniel Reuss … dans les plus grandes salles ou festivals: Pleyel, Barbican Center London, KKL Luzern, Auditorium de Madrid et Milan, Festival de St Denis, Beaune, Saintes, La Chaise-Dieu, Misteria Paschalia (Krakow), Rheingau Musik Festival, Library of Congress de Washington.
Sa discographie compte de nombreux enregistrements: Dardanus de Rameau (Anténor)
avec l’ensemble Pygmalion, Amadis de Lully (Florestan) avec les Talens Lyriques, Theatrum Musicum de
Capricornus avec la Chapelle Rhénane, « Affetti Amorosi » consacré à G. Frescobaldi avec Le Banquet Céleste
Sur la scène lyrique, on le retrouve dans le répertoire baroque français avec Arcas dans Médée de Charpentier sous la direction d’Emmanuelle Haïm (mise en scène Pierre Audi) au Théâtre des Champs-Élysées et à l’Opéra de Lille ; Jupiter dans Platée de Rameau avec Jean-Claude Malgoire, puis dans une production de l’Opéra de Stuttgart (mise en scène Calixto Bieto) ; Les Indes Galantes (Don Alvar) à l’Opéra de Bordeaux (mise en scène de Laura Scozzi – DVD) ; Tancrède (rôle-titre) dans l’opéra éponyme de Campra à l’Opéra d’Avignon et celui de Versailles (CD) ainsi que dans le répertoire anglais avec King Arthur de Purcell sous la direction de Ton Koopman ; Enea dans Dido and Enea à l’Opéra de Rouen et Versailles avec Vincent Dumestre mis en scène par Julien Lubek et Cécile Roussat ainsi qu’à l’Opéra de Wallonie sous la direction de Guy Van Waas ou encore dans le répertoire mozartien qu’il débute avec Guglielmo en version concert sous la direction de Marc Minkowski, suivront Papageno à l’Opéra de Vichy (mise en scène de Pet Halmen/reprise Eric Vigié) puis Masetto.
Il entretient une étroite collaboration avec Philippe Herreweghe qui l’invite à chanter le Requiem de Fauré en tournée et l’orchestre des Champs-Élysées au Concertgebouw d’Amsterdam et au Théâtre des Champs-Élysées puis en tournée en Amérique du Nord avec Les Larmes de San Pietro de Lassus. En 2017, il donne une importante tournée de la Johannes Passion dans laquelle il est Jesus avec The Orchestra of the Eighteen Century puis en 2018, la Matthaus Passion avec Kammer Orchester Basel sous la direction de Winfried Toll.
À l’Opéra d’Angers, en co production avec l’Opéra de Rennes et Opéra de Dijon puis en tournée à l’Opéra d’Avignon, Grand Théâtre de Caen… Benoît Arnould crée avec l’ensemble Amarillis un récital mis en scène de Cantates française autour des figures de Pygmalion et Don Quichotte.
Cette saison, il chante Les Boréades de Rameau sous la direction de Vaclav Luks, « Anamorfosis » avec Le Poème Harmonique (V. Dumestre) en tournée et sortie discographique chez Alpha classics ainsi qu’une tournée européenne d’ Orfeo (Apollo) de Montevedi avec l’Arpeggiata aux côtés de Rolando Villazon.