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Les trios à cordes de Beethoven

Trio-page-and-Beethoven

Le genre du trio est issu en réalité de la sonate en trio baroque, conçue pour deux dessus et basse continue (constituée du clavecin et du violoncelle). C’est de la transformation du «statut» de cette basse continue que se dégagera finalement la notion de trio : dans le trio à cordes – généralement composé d’un violon, d’un alto et d’un violoncelle -, la partie du violoncelle, qui ne renforçait alors que les harmonies de la main gauche du clavecin, va devenir réellement indépendante. Si Stamitz, Haydn et Mozart ont composé des trios à cordes, c’est finalement de façon presque détournée : Stamitz sous forme de symphonies à trois, Haydn sous forme d’arrangements de sonates pour piano et Mozart sous forme de divertissement (K. 365). Après Schubert, le trio à cordes sera pratiquement délaissé pour ne ressurgir qu’au XXe siècle, en France principalement.

 Beethoven a composé ses trios à cordes à Vienne entre 1792 et 1798. Ils ont précédé le premier cycle des quatuors op. 18, commencé en 1798, et publié en 1800. Les trois Trios op. 9 résument en fait toutes ces diverses caractéristiques tout en marquant un stade plus avancé dans la conception du trio comme genre indépendant : ils sont construits cette fois en quatre mouvements selon le principe de la sonate (modèle des quatuors et des symphonies).

Dans ces 3 trios, le scherzo remplace le menuet et prend désormais une allure plus figurée, plus humoristique, proche déjà de l’atmosphère que l’on retrouvera dans les quatuors. Ce goût de l’étrange, de l’irrationnel, du dérisoire ou du facétieux que Beethoven cultivera souvent au mépris des con­ventions, se retrouve dans les finales de ces trios dont la forme de chaque mouvement, plus développée, peut se mettre désormais, comme dans le splendide Ada­gio en ut mineur du n° 3, au service d’un discours sentimental.

Trio op. 9 n°1

Trio op. 9 n°2

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