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Mozart Rimsky-Korsakov

Mozart Rimsky

Programme :

Wolfgang Amadeus MOZART
– Quintette pour piano et vent

Nicolaï RIMSKY-KORSAKOV
– Quintette pour piano et vent

Wolfgang Amadeus MOZART (1756 – 1791)
Quintette en la majeur pour clarinette et cordes K 581
 I. Allegro. II. Larghetto, III. Menuet, IV. Finale. Allegretto

 Mozart inscrivit le Quintette dans son catalogue thématique le 29 septembre 1789, et Stadler le joua sans doute pour la première fois lors d’un concert donné le 22 décembre, au Burgtheater, par la Société des musiciens au profit de ses veuves et orphelins. L’inscription du Concerto sur le catalogue ne porte pas de date, mais le 7 octobre 1791, Mozart écrivit à sa femme qu’il composait le finale. Il est donc vraisemblable que l’interprétation que Stadler en donna à Prague le 16 octobre était la première. Ni l’un ni l’autre de ces ouvrages ne fut publié avant le début du 19ème siècle.
Il n’existe, ni chez Mozart ni chez aucun autre musicien, d’exemple, antérieur à ce Quintette, d’union d’une clarinette solo et d’un quatuor à cordes. C’est pour obliger Anton Stadler, son frère en Maçonnerie, que Mozart aborde ce genre nouveau et, du premier coup, le porte à la perfection. Mais aussi cette œuvre de circonstance répond à un besoin profond en lui-même, que peut-être il ne sentait pas clairement avant de s’en délivrer. Sérieux et joie qui sont pour lui liés à la Maçonnerie et qui peuvent se donner libre cours dans une œuvre destinée à un frère de Loge, par le jeu d’un instrument dont l’emploi est prédominant dans ses compositions rituelles.
Ce n’est pas seulement la fraternité rituelle qui le lie à Anton Stadler qu’il chante ici, mais cet état de l’humanité, auquel il aspire et travaille en tant que Maçon, où les cœurs des hommes seront libres et fraternels, où les plus hautes joies auront des sonorités sensuelles aussi chaudes que la couleur même de la clarinette.
Avec cette œuvre, Mozart s’acquitte d’une dette d’amitié envers Stadler à qui il offre la partition terminée le 29 septembre 1789. Le 22 décembre l’œuvre est jouée pour la première fois en public avec Stadler et le compositeur lui–même à l’alto lors du concert de Noël de la société des musiciens de Vienne qui ne laissera pas le moindre argent à Mozart, pourtant dans le besoin.

Nicolaï Rimsky-Korsakov (1844-1908)
Quintette pour piano et vents en si bémol majeur

Rimsky-Korsakov écrit en 1876, ce Quintette pour flûte, clarinette, cor, basson et piano, ainsi qu’un Sextuor à cordes afin d’être présentés à un concours de musique de chambre organisé par la Société Russe de Musique. Malheureusement Le prix ne fut pas remporté par Rimsky-Korsakov mais par un compositeur tchèque resté peu connu de nos jours, du nom de Eduard Nâpravnik, pour son Trio avec piano. Très déçu Rimski-Korsakov dira à propos de ce concours : « Le jury trouva mon sextuor digne de recevoir une mention honorable mais ne tint aucun compte de mon quintette à vent. Le Trio (de Nâpravnik) avait été admirablement interprété par le pianiste Leschetitizky qui impressionna le jury tandis que mon quintette fut massacré par un tâcheron dénommé Cross… » Ce Quintette remporta en revanche un grand succès lors de sa création publique à la Société de Musique de Chambre de Saint-Pétersbourg avec Y. Goldstein au piano, la même année.
Dans ses Mémoires, le compositeur a donné le commentaire suivant : « L’Allegro con brio initial est dans le style classique beethovénien ; le second mouvement, Andante, contient un fugato assez réussi aux vents, accompagné par une libre partie au piano ; le troisième mouvement, Allegretto vivace en forme de rondo, contient un passage intéressant : la préparation du premier thème, après la partie centrale. La flûte, le cor et la clarinette effectuent à tour de rôle des cadences de virtuosité, interrompues chaque fois par une intervention de basson »…
Le fiasco du concours n’empêcha pas le public de manifester son enthousiasme à chaque fois qu’il a été joué. L’œuvre s’est maintenue au répertoire depuis plus d’un siècle, grâce peut-être à sa spontanéité enjouée, son dynamisme et les « souvenirs » orientaux de cette partition fort bien écrite pour les divers instruments.

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