Programme :
Joseph HAYDN (1732 – 1809)
– Trio pour piano et cordes n°39 en sol M « Gypsy trio »
Félix MENDELSSOHN (1809 – 1847)
– Trio pour piano et cordes n°2 en ut mineur
Programme :
Joseph HAYDN (1732 – 1809)
– Trio pour piano et cordes n°39 en sol M « Gypsy trio »
Félix MENDELSSOHN (1809 – 1847)
– Trio pour piano et cordes n°2 en ut mineur
Joseph HAYDN (1732 – 1809) :
Trio n°39 en sol majeur
Le Trio n°39 de Haydn l’un des trois dédiés à Mme Schroeter, a toujours été le plus fréquemment joué de tous ; il doit cette célébrité à son finale, appelé « Rondo à la hongroise » dans l’édition originale. Il s’agit d’un des premiers exemples (l’un des plus brillants aussi) de ce qu’on nommait le « style hongrois », c’est-à-dire l’évocation dans des morceaux « classiques » de la musique des tziganes de Hongrie, avec ses ornements exotiques, ses bourdons, ses rythmes fortement scandés, style qui allait devenir célèbre plus tard grâce aux danses et aux rhapsodies hongroises de Brahms et de Liszt. Ayant longtemps résidé à Eszterháza où des ensembles itinérants de musiciens tziganes durent se produire régulièrement, Haydn était rompu à ce répertoire. Deux des thèmes de ces mouvements, là où les accents ethniques sont les plus prononcés, sont d’authentiques danses tziganes. Mais pour les exécutants et les auditeurs anglais ou allemands qui ne connaissaient pas encore le style, son effet dut être électrisant ; et on se rend compte après coup que cet épatant rondo final a été soigneusement préparé par les deux mouvements précédents. Tous les deux sont de tempo lent, et (chose tout à fait inhabituelle) évitent la forme utilisée dans un trio classique ; ainsi, une série de variations sur un thème « innocent » typique du compositeur est suivie d’un poco adagio serein dont la partie médiane comporte un solo pour violon d’une grande beauté.
Felix MENDELSSOHN (1809 – 1847) :
Trio n°2 en ut mineur
Composé en 1845, soit six ans après celui en ré mineur, le Trio avec piano en ut mineur op 66 fut dédié à Louis Spohr, a qui Mendelssohn écrivît : « J’aurais aimé réserver cet honneur à une pièce un peu plus longue, mais j’aurais alors dû la rejeter, comme je l’ai si souvent fait ces derniers temps. Rien ne me semblait assez bon, pas plus que ce trio, en vérité. » Sentant son énergie et sa santé décliner. Mendelssohn s’était retiré de ses fonctions orchestrales. Mais ce Trio en ut mineur n’affiche aucun signe de faiblesse. Il est aussi beau que son pendant en ré mineur et, s’il n’a jamais eu la popularité de ce dernier, c’est parce qu’il ne laisse pas voir sa mélodie tout à fait de la même manière.