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Ravel Bartok Sarasate Liszt

Musiciens tziganes

Programme :

Maurice RAVEL (1875 – 1937)

– Tzigane

Bela BARTOK (1881 – 1945)

– Rhapsodies pour violon n°1

Pablo de SARASATE (1844 – 1908)

– Airs bohémiens

Franz LISZT (1811 – 1886)

– Rhapsodie hongroise n°2

En 1922 Maurice Ravel est à Londres pour entendre le compositeur hongrois Bella Bartok créer sa sonate pour violon et piano n°1 avec la violoniste, également hongroise, Jelly d’Aranyi. C’est alors qu’il décide de composer une rhapsodie de concert qu’il dédie à la violoniste comme il l’écrit à Bartok : « A l’intention de noter amie, qui joue si aisément, vous m’avez convaincu de composer un petit morceau dont la difficulté diabolique fera revivre la Hongrie de mes rêves et, puisque ce sera du violon, pourquoi n’appellerions nous pas cela Tzigane ? »
Tzigane sera créé le 26 avril 1924 à Londres par la dédicataire et le pianiste Henri Gil-Marcheix. La version avec orchestre sera créée à Paris en novembre 1924 par Jelly d’Aranyi et l’orchestre Colonne sous la direction de Gabriel Pierné.
D’une grande difficulté, Tzigane est l’une des pièces du répertoire pour violon qui demande le plus de virtuosité. Elle est constituée d’une suite de variations sur des thèmes hongrois et laisse penser à une libre improvisation. Redoutée des violonistes, elle couvre en une dizaine de minutes l’ensemble des possibilités techniques du violon, formant ainsi un concentré des difficultés et des pièges que peut rencontrer l’instrumentiste : doubles cordes, harmoniques rapides, pizzicatos, glissandos…
L’œuvre débute par une longue cadence du violon, à la fois solennelle, charmeuse et grinçante. Cette première partie s’anime peu à peu jusqu’à un thème dansant allegro. L’œuvre s’emballe pleine d’ivresse, de joie, de rythmes fous et de dissonances mystérieuses. Le piano accompagne le violon, tantôt parcourant le clavier de grands arpèges, tantôt plaquant des accords ou psalmodiant sur un rythme hypnotique. Tout au long de l’œuvre se succède des thèmes contrastés et plein de mystère, à la fois dansant et envoutant.
L’œuvre se termine en un accelerando d’une grande virtuosité, une frénésie débouchant sur trois accords finaux.

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