Programme :

Felix MENDELSSOHN (1809- 1847)
– Lieder ohne worte
– Variations sérieuses

Robert SCHUMANN (1810-1856)
– Carnaval
– Kreisleriana
– Variations ABEGG

Franz LISZT (1811-1886)
– Lebestraum n°3
– Consolation n°3
– Un sospiro

Héritiers de Beethoven pour les uns, de Berlioz pour les autres ou musiciens virtuoses, ces trois compositeurs se sont inspirés des grands thèmes de la littérature romantique (Goethe, Shakespeare, Lord Byron…). Souvent proche des milieux littéraires et artistiques, ils ont contribué à élever au rang d’Art une pratique encore considérée comme artisanale au XVIIIe siècle. De tous les Arts, la musique reste la plus efficace pour exprimer les idées romantiques. Ressentie physiquement, elle est également le reflet des émotions libres du compositeur dont la créativité n’a en théorie que peu de limites.

Mendelssohn fut au toujours soucieux, dans sa musique pour piano, de créer une esthétique nouvelle ; dès 1820 il écrit sa première œuvre pianistique. un Récitatif fort original pour un enfant de onze ans ! Il compose cinq Sonates pour piano entre 1821 et 1827, – avant de renoncer définitivement à affronter sur ce terrain l’exemple de Beethoven, dont l’influence s’y faisait trop nettement sentir. Aux grands développements il préfère les petites formes : la « romance sans parole» (Lieder ohne worte en allemand – une invention personnelle de Mendelssohn) ou les variations.